Arms and Armor from Iran the Bronze Age to the End of the Qajar Period - gebunden oder broschiert
2006, ISBN: 9783932942228
Paris: Didot, 1803. Fine. Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille. - Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche … Mehr…
Paris: Didot, 1803. Fine. Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille. - Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 54 dessins ainsi décrits par l'auteur : La collection de ce que j'ai rapporté d'antiquités d'Egypte. N° 1. Figure de prêtre ou divinité de grandeur naturelle, en pâte verte, avec de petits points jaunes, semblable un peu aux émaux que l'on fait à Nevers ; celle-ci trouvée à Tintyra, j'ai dû croire qu'elle y avoit été fabriquée, par la quantité que j'en ai trouvé là de la même manufacture qui n'avoient jamais été portées ni achevées de réparer, et qui sembloient même sortir du fourneau où elles avoient été fondues. N° 2. Un épervier, même pâte, même manufacture. Presque tous ces morceaux sont gravés de la grandeur de l'original. N° 3. Un lion en porcelaine. N° 4. Un sphinx, manufacture de Tintyra. N° 5. Un cynocéphale en porcelaine. N° 6. Pâte de Tintyra. N° 7. Un crapaud en terre, noir.N° 8. Un hippopotame en porcelaine verte. N° 9. Le dieu Loup ou le Chakal, en pâte, manufacture de Tintyra. N° 10. En pâte de Tintyra. N° 11. Idem. N° 12. En pierre dure jaspée , couleur olive. N° 13. Un Typhon en pâte. N° 14. Un cynocéphale en terre noire. N° 15. Un Harpocrate en porcelaine. N° 16. Un vase en pierre dure. N° 17. Une pâte. N° 18. Un nilometre en pâte bleue, de la manufacture de Tintyra, morceau non terminé, et comme l'empreinte d'une de nos pâtes de camée qui n'auroit pas été réparée. N° 19. Un œil sur une proue de vaisseau, en porcelaine verte. N° 20. Un Priape en porcelaine bleue. N° 21. En porcelaine verte. N° 22. Le même Priape que le n° 21, vu de côté.N° 23. Un œil en porcelaine bleue. N° 24. Un épervier en pâte verte, manufacture de Tintyra. N° 25. Une tête d'aigle ; ce morceau, qui n'est point un fragment, est en pierre ollaire, couleur olive foncée, d'un beau travail et du plus grand style ; il a été trouvé à Thebes. N° 26. Figure d'une victime les bras attachés derriere le dos : ce petit torse, d'une belle exécution, paroît, pour le style, être du siecle de Michel-Ange, en porcelaine verte, et trouvé à Thebes. N° 27. Cette figure, en porcelaine bleue, n'a qu'un côté, l'autre est lisse ; une particularité qui lui est propre, c'est que l'émail est de deux couleurs, la coiffure de la figure étant en émail noir. N° 28. Une tête en ardoise, trouvée à Tintyra ; le style en paroît romain. N° 29. Ce morceau, en pâte non vitrifiée, paroit représenter l'os du crâne d'un hippopotame ; le travail en est précieux; il a été trouvé à Thebes. N° 30. Un buste de cynocéphale en porcelaine brute. N° 31. Une figure assise, très aplatie, en porcelaine bleuâtre. N° 32. La figure d'un ichneumon en pierre de touche ; c'est la seule représentation que j'aie vue de cet animal ; je l'ai acheté à l'isle d'Éléphantine où une femme le portoit à son cou ; c'est ainsi que j'ai trouvé et acheté nombre d'antiquités. N° 33. Une tête d'Isis en pâte, manufacture de Tintyra. N° 34. Une chouette, avec une tête de cynocéphale ; sur la plinthe qui est sous la figure l'empreinte d'un homme en creux, ce qui donne à ce morceau la figure d'un cachet. N° 35. Figure en porcelaine verte. N° 36. Une des deux figures de Typhon, celle que l'on voit répétée sur les chapiteaux et sur les frises des temples consacrés à ce dieu, en porcelaine verte, et d'un travail fort recherché. N° 37. Autre figure de Typhon, en pâte verte, ressemblant au Bacchus indien, de la manufacture de Tintyra. N° 38. Autre Typhon presque semblable au n° 36 .N° 39. Fragment d'un Typhon en pâte, manufacture de Tintyra. N° 40. Cynocéphale en pierre ollaire, morceau très fruste. N° 41. Le dieu Chat en pâte, manufacture de Tintyra. N° 43. En porcelaine d'un très beau bleu ; on retrouve souvent cette espece d'amulette au bas des chaînes attachées au cou des statues. N° 44. Figure de divinité en pierre de touche. N° 45. Autre figure de prêtre ou de divinité, en pierre ollaire. N° 46. Une figure d'enfant, assise sur un oiseau qui paroît un oiseau de riviere, dessiné moitié de la grandeur de l'original. N° 47. Une tête, que je crois celle d'Isis, en porcelaine verte, moitié de la grandeur de l'original. N° 48 et 49. Figures de divinités ou de prêtres, en pierre ollaire, moitié de leur grandeur naturelle. N° 50. Une figure de Jupiter Ammon : ce morceau en bronze est d'une grande perfection, soit par la fonte, soit par la maniere dont il est réparé ; il peut donner à lui seul une idée de la perfection où les Égyptiens avoient porté cet art. N° 51. Autre figure en bronze, qui paroît avoir fait le dessus d'un bâton porté dans les cérémonies. N° 52. La même figure de Jupiter au n° 50, présentée de côté pour la faire connoître sous un autre aspect : j'ai trouvé ce fragment à Éléphantine. N° 53, 54. Figure d'un cynocéphale en bois de sycomore, ébauchée d'une maniere très franche et très hardie, dessinée le tiers de la grandeur de l'original : je l'ai trouvée à Thebes dans les tombeaux des rois. Légères rousseurs, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate "" La Junon "". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original, unshaved, full-page etching from the ""Imperial edition"" of the Description de l'Égypte, or 'Recueil des observations et recherches faites en Égypte pendant l'expédition française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand [A Collection of the observations and research carried out in Egypt during the French expedition, published on the orders of his Majesty the Emperor Napoleon the Great]'. Produced between February 1802 and 1830 on the orders of Naopleon Bonaparte and published between 1809 and 1828, 1,000 copies were printed and distributed to institutions, on vergé paper with an 'Égypte ancienne et moderne' watermark, visible when held up to the light. Light marginal spotting not touching image, otherwise in very fresh, fine condition. An engraving from the Description de l'Egypte, one of the masterpieces of French printing and the birth of a new field: Egyptology. A gigantic survey of Egypt at the time of Bonaparte's conquests in 1798 and 1799, the work is divided into 13 volumes of engravings making up 892 plates, of which 72 colored, as well as presenting the splendors of the Egypt of the Pharaohs in 9 volumes. The other volumes discuss natural history and present a fascinating portrait of Coptic and Islamic Egypt as it was seen by Bonaparte's Eastern Armies. The 'Egyptian campaign', militarily a disaster, demonstrates, through the engravings of the Description d'Egypte, the scientific success it nonetheless became thanks to the 167 expert members of the Commission of the Sciences and Arts of the Institut d'Egypte [Egyptian Institute] who followed Napoleon's army. The Institut gathered together in Egypt the mathematician Monge, the chemist Berthollet, the naturalist Geoffroy Saint-Hilaire as well as numerous artists, engineers, architects and doctors. They were tasked with re-discovering modern and ancient Egypt and displaying its natural treasures as well as the know-how of its inhabitants. This edition, the so-called ""Imperial"" edition of the plates for the Description de l'Egypte was printed in four large formats, two of which were specially created for it and christened ""Moyen-Egypte"" and ""Grand-Egypte"". A special press was built to print it, the process extending over 20 years, from 1809 to 1829. The ""Imperial"" edition proved so popular that a second edition, this time in black and white and without the ""Egypte ancienne et moderne"" watermark - known as the ""Royal Edition"" - was published during the Restoration by the printing house of C.-L.-F. Panckoucke (Paris). The engravings of the Description d'Egypte owe a great deal to Baron Dominique-Vivant Denon, illustrator, diplomat, collector and later Director of the Musée Napoléon (the Louvre). His exploration of the South of Egypt gave Bonaparte the idea of sending the experts of the Institut there, thus creating a faithful and complete portrait of the area. This was the research gathered together from 1802 in the mammoth Description de L'Egypte. Denon embarked on this story of archeological exploration at the age of 51, reaching first Alexandria and then Cairo before exploring Upper Egypt. Along with the members of the Institut d'Egypte, the Natural History Museum's painter H.J. Redouté (brother of Pierre-Joseph Redouté, author of Roses), the mineralogist Dolomiue, and the draughtsman Joly, Denon then explored the Nile Delta and Lower Egypt. When, however, he joined the 21st Light Infantry Regiment as it marched across Upper Egypt in pursuit of the retreating Mameluks in November 1798, he found himself the only civilian. In the very midst of the battle itself, he reeled off sketches of the works of art that peppered his path right up to the threshold of the Sudan. He said that he had crossed ""a country that is, apart from its name, entirely unknown to Europeans, and therefore everything was worth describing"" (Voyages dans la Basse et la Haute Egypte pendant les campagnes de Bonaparte en 1798 et 1799, 1817). On his return to Cairo, the great general, spellbound by Denon's accounts and drawings ordered two commissions to be set up, led by the engineers Fourier and Costaz. They were tasked with the scientific study of the ancient remains in Upper Egypt; research that proved a significant contribution to the monumental Description d'Egypte, from which this plate is taken. ANCIENT EGYPT These engravings therefore represent a unique body of material that contributed to Jean-François Champollion's deciphering of hieroglyphics, and which mark the beginning of the line of Mariette, Maspero and Carter, who would reshape the face of Ancient Egypt. They also started a craze that gave birth to the phenomenon of Egyptomania and the Orientalism of Delacroix, Fromentin, Marilhat, Decamps and Théophile Gautier. Financiers, politicians, merchants and all kinds of treasure-hunters made their way to the banks of the Nile in search of riches, following this rediscovery of Egypt. The originators of Egyptology, these plates were to have a hugely influential afterlife. NATURAL HISTORY These engravings show the scientific genius of the French experts then working on the ground in Egypt, laying the foundations for its becoming a French colony. This colonizing project, which had been mooted since the reign of Louis XIV, was now accompanied - with Bonaparte's arrival - by an in-depth study of the country's fauna and flora thanks to the work of the most eminent naturalists, mineralogists, and entomologists of the day. The Description de l'Egypte shows all of this immense scientific undertaking through its engravings, which were done after drawings by members of the Academy of Science, including Etienne Geoffroy Saint-Hillaire, Alire Raffenau-Delile and Henri-Joseph Redouté. In the words of Geoffroy Saint-Hilaire, ""We have gathered the material for the greatest work that a nation could hope to undertake. In mourning the fate of so many brave soldiers who - after so many glorious exploits - fell in Egypt, we shall be able to console ourselves that such precious works came into being."" MODERN EGYPT The genius of the experts of the Institut d'Egypte is revealed in the plates of the section known as ""Modern Egypte"". Architecture, industry, social organization, conditions of health, irrigation, music, and crafts, are all presented with exceptional precision and powers of description. The spirit of Diderot and d'Alembert's Encyclopédie r, Didot, 1803, 5, Paris: Didot, 1803. Fine. Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille. - Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 38 vues ainsi décrites par l'auteur:Outre des manuscrits intéressants que m'a communiqués le citoyen Amelin, il a eu aussi la complaisance de me confier les détails de la dépouille d'une momie de femme, trouvée à Thebes, qu'il a développée lui-même avec soin ; opération dont il m'a transmis des particularités fort étranges, telles qu'un Priape ayant eu existence, embaumé à part, enveloppé de bandelettes, et superposé à la partie correspondante de la momie ; sur l'estomac de la même momie étoit une petite plaque carrée d'argent laminé , même grandeur que la gravure n° 34 ; c'est le seul morceau d'argent que l'on ait encore trouvé ; il atteste à la fois un instrument de mécanique d'une combinaison très avancée : cette plaque étoit percée aux quatre angles, et cousue sur les vêtements; le corps de la momie étoit couvert d'une tunique d'un tissu lâche, et composé d'un fil excessivement fin ; le fil à faire la dentelle n'est pas plus délié ; plus mince qu'un cheveu , il est retors, et composé de deux brins ; ce qui suppose, ou une adresse inouïe dans la filature à la main, ou des machines très perfectionnées ; autour des reins de cette momie étoit une ceinture, n° 29, composée de tube d'émail, semblable à ceux qui se font encore aujourd'hui, près de Venise, à la manufacture de Mourano ; ce tube, tressé en losange, avoit un petit grain rond de même matiere à son croisement ; une bande de même tissu, et qui descendoit par-devant, étoit terminée par huit gros grains de même matiere, formant huit glands, avec leur frange ; autour du cou étoient six joyaux de bois doré, n° 23 jusqu'à 28, dont la préparation est la même que la dorure actuelle, c'est-à-dire une impression blanche , couverte d'or battu au livret : particularité très remarquable relativement aux arts ; dans ce qui composoit les différentes enveloppes il y avoit des toiles d'especes absolument différentes ; outre le tissu lâche et simple, il y avoit un coutil dont les bords étoient terminés par une bordure précieusement faite ; une autre espece de toile ouvrée composée de deux brins très retors pour la trame comme pour la couverte, rayée à bandes de six pouces en six pouces par de gros brins , composés d'un faisceau de même fil, tel que cela se pratique encore dans l'Orient.On trouve presque toutes ces toiles déchirées ou raccommodées avec des reprises assez maladroitement faites ; ce qui indiqueroit que tout le vieux linge étoit employé à ensevelir les morts ; car on ne peut imaginer que la toile fût rare, à l'abus qu'on en faisoit pour les embaumements.Outre les curiosités ci-dessus, j'ai joint tous les scarabées que le citoyen Amelin à rapportés, qui contenoient quelques particularités ; sous celui n° 16 , est gravé un héros sur son char, dans l'acte de tirer une fleche sur des ennemis vaincus, tels qu'on en voit de sculptés en bas-relief sur les portiques de Thebes ; le n° 18 est un bœuf Apis avec des bandelettes ; autour de la gravure est un liseret semblable à celui que l'on trouve sur les pierres étrusques ; le n° 4 est un petit cube allongé et percé dans sa longueur, sur les quatre faces duquel sont représentées quatre divinités, plus précieusement travaillées que dans les autres pâtes, et ayant deux couleurs comme le nicolo ; ce qui prouve qu'ils étoient assez avancés dans cet art pour faire des choses agréables.L'empreinte n° 6 est une tête d'Isis, avec les oreilles et les cornes de vache, telle que celle qui est figurée aux chapiteaux du temple de Tintyra ; au lieu d'un scarabée c'est une grenouille qui fait le dessus: les n° 10, 12, sont l'image d'un fragment d'une bague, contenant une inscription : je l'ai fait répéter deux fois parce que c'est le seul joyau de cette espece que j'aie rencontré.Les n° 1, 7, sont deux têtes de béliers, telles qu'on les remarque au temple d'Esné, surmontées d'un disque de la lune ; la premiere est de la même pâte que les scarabées ; la seconde est en cornaline, et prouve qu'ils savoient aussi travailler les pierres dures, et avoient l'usage du touret.La figure n° 32 et 33 est de faïence, en grosse terre, recouverte d'un émail bleu ; elle représente un Priape en forme circonflexe, sur lequel est accroupi un petit enfant.Les N° 35, 36, et 37, sont d'autres Priapes en marbre, en terre, en bronze : sont-ils romains , ou égyptiens, ou grecs ? c'est ce qu'il est dificile de décider, n'ayant aucun de ces trois styles.Le n° 13 est un œil, composé d'émaux, bleu, blanc, et noir, posé sur champ, et lié à la maniere de certaines mosaïques trouvées à Pompéïa ; les couches subsistent dans toute l'épaisseur du diametre que l'on peut remarquer à cette petite figure, et les couleurs s'en trouvent répétées au revers. Il est bien dificile de savoir si cet œil à lui seul est une chose, ou si c'est le fragment d'une figure entiere ; mais ce seul petit morceau atteste un art à part qui ne peut appartenir qu'à une nation très avancée.Le n° 21 est un petit manuscrit, trouvé dans la main d'une momie, et lié, comme on peut le remarquer, avec un fil qui semble être fait de chanvre d'aloès ; ce manuscrit a trop souffert pour être développé et copié, j'ai pensé qu'il valoit mieux en conserver l'image, et en donner la forme.Le n° 31 est un vase, très lourd, très dur, et très compact ; il ressemble assez à du grès ; il avoit deux anses, dont on ne voit plus que la fracture ; il ne pouvoit être d'aucun usage, par la petitesse de son gouleau, qui n'est que d'une ligne de diametre, et par le peu de vide de son intérieur. J'ai pu remarquer en général, dans les ruines des villes égyptiennes, que la poterie y étoit extrêmement abondante, mais que la grande majorité étoit mal cuite et commune, comme celle d'à présent ; celle qui étoit plus fine étoit sans doute fort rare, et les fragments en ont disparu.Le n° 38 est la figure d'un poisson dans la forme d'un scarabée, en porcelaine, de la grandeur de l'original. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate "" La Junon "". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original, unshaved, full-page etching from the ""Imperial edition"" of the Description de l'Égypte, or 'Recueil des observations et recherches faites en Égypte pendant l'expédition française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand [A Collection of the observations and research carried out in Egypt during the French expedition, published on the orders of his Majesty the Emperor Napoleon the Great]'. Produced between February 1802 and 1830 on the orders of Naopleon Bonaparte and published between 1809 and 1828, 1,000 copies were printed and distributed to institutions, on vergé paper with an 'Égypte ancienne et moderne' watermark, visible when held up to the light. Light marginal spotting not touching image, otherwise in very fresh, fine condition. An engraving from the Description de l'Egypte, one of the masterpieces of French printing and the birth of a new field: Egyptology. A gigantic survey of Egypt at the time of Bonaparte's conquests in 1798 and 1799, the work is divided into 13 volumes of engravings making up 892 plates, of which 72 colored, as well as presenting the splendors of the Egypt of the Pharaohs in 9 volumes. The other volumes discuss natural history and present a fascinating portrait of Coptic and Islamic Egypt as it was seen by Bonaparte's Eastern Armies. The 'Egyptian campaign', militarily a disaster, demonstrates, through the engravings of the Description d'Egypte, the scientific success it nonetheless became thanks to the 167 expert members of the Commission of the Sciences and Arts of the Institut d'Egypte [Egyptian Institute] who followed Napoleon's army. The Institut gathered together in Egypt the mathematician Monge, the chemist Berthollet, the naturalist Geoffroy Saint-Hilaire as well as numerous artists, engineers, architects and doctors. They were tasked with re-discovering modern and ancient Egypt and displaying its natural treasures as well as the know-how of its inhabitants. This edition, the so-called ""Imperial"" edition of the plates for the Description de l'Egypte was printed in four large formats, two of which were specially created for it and christened ""Moyen-Egypte"" and ""Grand-Egypte"". A special press was built to print it, the process extending over 20 years, from 1809 to 1829. The ""Imperial"" edition proved so popular that a second edition, this time in black and white and without the ""Egypte ancienne et moderne"" watermark - known as the ""Royal Edition"" - was published during the Restoration by the printing house of C.-L.-F. Panckoucke (Paris). The engravings of the Description d'Egypte owe a great deal to Baron Dominique-Vivant Denon, illustrator, diplomat, collector and later Director of the Musée Napoléon (the Louvre). His exploration of the South of Egypt gave Bonaparte the idea of sending the experts of the Institut there, thus creating a faithful and complete portrait of the area. This was the research gathered together from 1802 in the mammoth Description de L'Egypte. Denon embarked on this story of archeological exploration at the age of 51, reaching first Alexandria and then Cairo before exploring Upper Egypt. Along with the members of the Institut d'Egypte, the Natural History Museum's painter H.J. Redouté (brother of Pierre-Joseph Redouté, author of Roses), the mineralogist Dolomiue, and the draughtsman Joly, Denon then explored the Nile Delta and Lower Egypt. When, however, he joined the 21st Light Infantry Regiment as it marched across Upper Egypt in pursuit of the retreating Mameluks in November 1798, he found himself the only civilian. In the very midst of the battle itself, he reeled off sketches of the works of art that peppered his path right up to the threshold of the Sudan. He said that he had crossed ""a country that is, apart from its name, entirely unknown to Europeans, and therefore everything was worth describing"" (Voyages dans la Basse et la Haute Egypte pendant les campagnes de Bonaparte en 1798 et 1799, 1817). On his return to Cairo, the great general, spellbound by Denon's accounts and drawings ordered two commissions to be set up, led by the engineers Fourier and Costaz. They were tasked with the scientific study of the ancient remains in Upper Egypt; research that proved a significant contribution to the monumental Description d'Egypte, from which this plate is taken. ANCIENT EGYPT These engravings therefore represent a unique body of material that contributed to Jean-François Champollion's deciphering of hieroglyphics, and which mark the beginning of the line of Mariette, Maspero and Carter, who would reshape the face of Ancient Egypt. They also started a craze that gave birth to the phenomenon of Egyptomania and the Orientalism of Delacroix, Fromentin, Marilhat, Decamps and Théophile Gautier. Financiers, politicians, merchants and all kinds of treasure-hunters made their way to the banks of the Nile in search of riches, following this rediscovery of Egypt. The originators of Egyptology, these plates were to have a hugely influential afterlife. NATURAL HISTORY These engravings show the scientific genius of the French experts then working on the ground in Egypt, laying the foundations for its becoming a French colony. This colonizing project, which had been mooted since the reign of Louis XIV, was now accompanied - with Bonaparte's arrival - by an in-depth study of the country's fauna and flor, Didot, 1803, 5, Germany: Legat, 2006. Hardcover. Near Fine in Near Fine dust jacket. 776 pages. "The reader will find that this book thoroughly explores the history of the Persian Empire, replete with socioeconomic, archaeological, military, martial and photogrpraphic evidence. The details are distinguised with utmost care: the metallurgical properties of wootz, the distinct classification of the variety of Persian weapons, the measurements of swords of kings...." shipping will be extra for this large and heavy book, please inquire. forewords by Richard Dellar, John Cooksey Dr. Kaveh Farrokh, Peter Lyon & Doug Mullane. ; 10 5/8 x 12, Legat, 2006, 4<
fra, f.. | Biblio.co.uk Rare Books Le Feu Follet - Edition-Originale.com, Rare Books Le Feu Follet - Edition-Originale.com, Chequamegon Book Company Versandkosten: EUR 40.97 Details... |
Arms and Armor from Iran: The Bronze Age to the End of the Qajar Period - Erstausgabe
2006, ISBN: 9783932942228
Gebundene Ausgabe
Legat-Verlag, Gebundene Ausgabe, Auflage: 1., 780 Seiten, Publiziert: 2006-08-25T00:00:01Z, Produktgruppe: Buch, 4.58 kg, Film, Kunst & Kultur, Kategorien, Bücher, Antiquitäten & Sammlerk… Mehr…
Legat-Verlag, Gebundene Ausgabe, Auflage: 1., 780 Seiten, Publiziert: 2006-08-25T00:00:01Z, Produktgruppe: Buch, 4.58 kg, Film, Kunst & Kultur, Kategorien, Bücher, Antiquitäten & Sammlerkataloge, Freizeit & Hobby, Freizeit, Haus & Garten, Militärgeschichte, Geschichte nach Themen, Politik & Geschichte, Fremdsprachige Bücher, Featured Categories, Englische Bücher, 7c9a6c79-19ea-4dea-90da-d7d47042d341_2301, 7c9a6c79-19ea-4dea-90da-d7d47042d341_0, Arborist Merchandising Root, acc906d0-2585-4921-a56f-3ff277850936_4901, acc906d0-2585-4921-a56f-3ff277850936_0, Special Features Stores, Legat-Verlag, 2006<
amazon.de HANSE-FACHBUCH Versandkosten:Auf Lager. Die angegebenen Versandkosten können von den tatsächlichen Kosten abweichen. (EUR 3.99) Details... |
Arms and Armor from Iran - The Bronze Age to the End of the Qajar Period - gebunden oder broschiert
ISBN: 3932942221
[ED: Hardcover], [PU: Legat-Verlag], AT, leichte Gebrauchsspuren, privates Angebot, 305x270 mm, 780, [GW: 4800g], Banküberweisung, Offene Rechnung, Selbstabholung und Barzahlung, Klarna-S… Mehr…
[ED: Hardcover], [PU: Legat-Verlag], AT, leichte Gebrauchsspuren, privates Angebot, 305x270 mm, 780, [GW: 4800g], Banküberweisung, Offene Rechnung, Selbstabholung und Barzahlung, Klarna-Sofortüberweisung, Internationaler Versand, [CT: Geschichte/Politik / Geschichte allgemein]<
booklooker.de |
Arms and Armor from Iran: The Bronze Age to the End of the Qajar Period Moshtagh Khorasani, Manouchehr - gebrauchtes Buch
ISBN: 9783932942228
Rechnung mit MwSt, DE, [SC: 19.90], gebraucht; sehr gut, gewerbliches Angebot, Banküberweisung, PayPal, Selbstabholung und Barzahlung, Internationaler Versand
booklooker.de |
Arms and Armor from Iran: The Bronze Age to the End of the Qajar Period Moshtagh Khorasani, Manouchehr - gebrauchtes Buch
ISBN: 9783932942228
Rechnung mit MwSt, DE, [SC: 14.90], gebraucht; sehr gut, gewerbliches Angebot, Banküberweisung, PayPal, Selbstabholung und Barzahlung, Internationaler Versand
booklooker.de |
Arms and Armor from Iran the Bronze Age to the End of the Qajar Period - gebunden oder broschiert
2006, ISBN: 9783932942228
Paris: Didot, 1803. Fine. Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille. - Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche … Mehr…
Paris: Didot, 1803. Fine. Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille. - Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 54 dessins ainsi décrits par l'auteur : La collection de ce que j'ai rapporté d'antiquités d'Egypte. N° 1. Figure de prêtre ou divinité de grandeur naturelle, en pâte verte, avec de petits points jaunes, semblable un peu aux émaux que l'on fait à Nevers ; celle-ci trouvée à Tintyra, j'ai dû croire qu'elle y avoit été fabriquée, par la quantité que j'en ai trouvé là de la même manufacture qui n'avoient jamais été portées ni achevées de réparer, et qui sembloient même sortir du fourneau où elles avoient été fondues. N° 2. Un épervier, même pâte, même manufacture. Presque tous ces morceaux sont gravés de la grandeur de l'original. N° 3. Un lion en porcelaine. N° 4. Un sphinx, manufacture de Tintyra. N° 5. Un cynocéphale en porcelaine. N° 6. Pâte de Tintyra. N° 7. Un crapaud en terre, noir.N° 8. Un hippopotame en porcelaine verte. N° 9. Le dieu Loup ou le Chakal, en pâte, manufacture de Tintyra. N° 10. En pâte de Tintyra. N° 11. Idem. N° 12. En pierre dure jaspée , couleur olive. N° 13. Un Typhon en pâte. N° 14. Un cynocéphale en terre noire. N° 15. Un Harpocrate en porcelaine. N° 16. Un vase en pierre dure. N° 17. Une pâte. N° 18. Un nilometre en pâte bleue, de la manufacture de Tintyra, morceau non terminé, et comme l'empreinte d'une de nos pâtes de camée qui n'auroit pas été réparée. N° 19. Un œil sur une proue de vaisseau, en porcelaine verte. N° 20. Un Priape en porcelaine bleue. N° 21. En porcelaine verte. N° 22. Le même Priape que le n° 21, vu de côté.N° 23. Un œil en porcelaine bleue. N° 24. Un épervier en pâte verte, manufacture de Tintyra. N° 25. Une tête d'aigle ; ce morceau, qui n'est point un fragment, est en pierre ollaire, couleur olive foncée, d'un beau travail et du plus grand style ; il a été trouvé à Thebes. N° 26. Figure d'une victime les bras attachés derriere le dos : ce petit torse, d'une belle exécution, paroît, pour le style, être du siecle de Michel-Ange, en porcelaine verte, et trouvé à Thebes. N° 27. Cette figure, en porcelaine bleue, n'a qu'un côté, l'autre est lisse ; une particularité qui lui est propre, c'est que l'émail est de deux couleurs, la coiffure de la figure étant en émail noir. N° 28. Une tête en ardoise, trouvée à Tintyra ; le style en paroît romain. N° 29. Ce morceau, en pâte non vitrifiée, paroit représenter l'os du crâne d'un hippopotame ; le travail en est précieux; il a été trouvé à Thebes. N° 30. Un buste de cynocéphale en porcelaine brute. N° 31. Une figure assise, très aplatie, en porcelaine bleuâtre. N° 32. La figure d'un ichneumon en pierre de touche ; c'est la seule représentation que j'aie vue de cet animal ; je l'ai acheté à l'isle d'Éléphantine où une femme le portoit à son cou ; c'est ainsi que j'ai trouvé et acheté nombre d'antiquités. N° 33. Une tête d'Isis en pâte, manufacture de Tintyra. N° 34. Une chouette, avec une tête de cynocéphale ; sur la plinthe qui est sous la figure l'empreinte d'un homme en creux, ce qui donne à ce morceau la figure d'un cachet. N° 35. Figure en porcelaine verte. N° 36. Une des deux figures de Typhon, celle que l'on voit répétée sur les chapiteaux et sur les frises des temples consacrés à ce dieu, en porcelaine verte, et d'un travail fort recherché. N° 37. Autre figure de Typhon, en pâte verte, ressemblant au Bacchus indien, de la manufacture de Tintyra. N° 38. Autre Typhon presque semblable au n° 36 .N° 39. Fragment d'un Typhon en pâte, manufacture de Tintyra. N° 40. Cynocéphale en pierre ollaire, morceau très fruste. N° 41. Le dieu Chat en pâte, manufacture de Tintyra. N° 43. En porcelaine d'un très beau bleu ; on retrouve souvent cette espece d'amulette au bas des chaînes attachées au cou des statues. N° 44. Figure de divinité en pierre de touche. N° 45. Autre figure de prêtre ou de divinité, en pierre ollaire. N° 46. Une figure d'enfant, assise sur un oiseau qui paroît un oiseau de riviere, dessiné moitié de la grandeur de l'original. N° 47. Une tête, que je crois celle d'Isis, en porcelaine verte, moitié de la grandeur de l'original. N° 48 et 49. Figures de divinités ou de prêtres, en pierre ollaire, moitié de leur grandeur naturelle. N° 50. Une figure de Jupiter Ammon : ce morceau en bronze est d'une grande perfection, soit par la fonte, soit par la maniere dont il est réparé ; il peut donner à lui seul une idée de la perfection où les Égyptiens avoient porté cet art. N° 51. Autre figure en bronze, qui paroît avoir fait le dessus d'un bâton porté dans les cérémonies. N° 52. La même figure de Jupiter au n° 50, présentée de côté pour la faire connoître sous un autre aspect : j'ai trouvé ce fragment à Éléphantine. N° 53, 54. Figure d'un cynocéphale en bois de sycomore, ébauchée d'une maniere très franche et très hardie, dessinée le tiers de la grandeur de l'original : je l'ai trouvée à Thebes dans les tombeaux des rois. Légères rousseurs, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate "" La Junon "". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original, unshaved, full-page etching from the ""Imperial edition"" of the Description de l'Égypte, or 'Recueil des observations et recherches faites en Égypte pendant l'expédition française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand [A Collection of the observations and research carried out in Egypt during the French expedition, published on the orders of his Majesty the Emperor Napoleon the Great]'. Produced between February 1802 and 1830 on the orders of Naopleon Bonaparte and published between 1809 and 1828, 1,000 copies were printed and distributed to institutions, on vergé paper with an 'Égypte ancienne et moderne' watermark, visible when held up to the light. Light marginal spotting not touching image, otherwise in very fresh, fine condition. An engraving from the Description de l'Egypte, one of the masterpieces of French printing and the birth of a new field: Egyptology. A gigantic survey of Egypt at the time of Bonaparte's conquests in 1798 and 1799, the work is divided into 13 volumes of engravings making up 892 plates, of which 72 colored, as well as presenting the splendors of the Egypt of the Pharaohs in 9 volumes. The other volumes discuss natural history and present a fascinating portrait of Coptic and Islamic Egypt as it was seen by Bonaparte's Eastern Armies. The 'Egyptian campaign', militarily a disaster, demonstrates, through the engravings of the Description d'Egypte, the scientific success it nonetheless became thanks to the 167 expert members of the Commission of the Sciences and Arts of the Institut d'Egypte [Egyptian Institute] who followed Napoleon's army. The Institut gathered together in Egypt the mathematician Monge, the chemist Berthollet, the naturalist Geoffroy Saint-Hilaire as well as numerous artists, engineers, architects and doctors. They were tasked with re-discovering modern and ancient Egypt and displaying its natural treasures as well as the know-how of its inhabitants. This edition, the so-called ""Imperial"" edition of the plates for the Description de l'Egypte was printed in four large formats, two of which were specially created for it and christened ""Moyen-Egypte"" and ""Grand-Egypte"". A special press was built to print it, the process extending over 20 years, from 1809 to 1829. The ""Imperial"" edition proved so popular that a second edition, this time in black and white and without the ""Egypte ancienne et moderne"" watermark - known as the ""Royal Edition"" - was published during the Restoration by the printing house of C.-L.-F. Panckoucke (Paris). The engravings of the Description d'Egypte owe a great deal to Baron Dominique-Vivant Denon, illustrator, diplomat, collector and later Director of the Musée Napoléon (the Louvre). His exploration of the South of Egypt gave Bonaparte the idea of sending the experts of the Institut there, thus creating a faithful and complete portrait of the area. This was the research gathered together from 1802 in the mammoth Description de L'Egypte. Denon embarked on this story of archeological exploration at the age of 51, reaching first Alexandria and then Cairo before exploring Upper Egypt. Along with the members of the Institut d'Egypte, the Natural History Museum's painter H.J. Redouté (brother of Pierre-Joseph Redouté, author of Roses), the mineralogist Dolomiue, and the draughtsman Joly, Denon then explored the Nile Delta and Lower Egypt. When, however, he joined the 21st Light Infantry Regiment as it marched across Upper Egypt in pursuit of the retreating Mameluks in November 1798, he found himself the only civilian. In the very midst of the battle itself, he reeled off sketches of the works of art that peppered his path right up to the threshold of the Sudan. He said that he had crossed ""a country that is, apart from its name, entirely unknown to Europeans, and therefore everything was worth describing"" (Voyages dans la Basse et la Haute Egypte pendant les campagnes de Bonaparte en 1798 et 1799, 1817). On his return to Cairo, the great general, spellbound by Denon's accounts and drawings ordered two commissions to be set up, led by the engineers Fourier and Costaz. They were tasked with the scientific study of the ancient remains in Upper Egypt; research that proved a significant contribution to the monumental Description d'Egypte, from which this plate is taken. ANCIENT EGYPT These engravings therefore represent a unique body of material that contributed to Jean-François Champollion's deciphering of hieroglyphics, and which mark the beginning of the line of Mariette, Maspero and Carter, who would reshape the face of Ancient Egypt. They also started a craze that gave birth to the phenomenon of Egyptomania and the Orientalism of Delacroix, Fromentin, Marilhat, Decamps and Théophile Gautier. Financiers, politicians, merchants and all kinds of treasure-hunters made their way to the banks of the Nile in search of riches, following this rediscovery of Egypt. The originators of Egyptology, these plates were to have a hugely influential afterlife. NATURAL HISTORY These engravings show the scientific genius of the French experts then working on the ground in Egypt, laying the foundations for its becoming a French colony. This colonizing project, which had been mooted since the reign of Louis XIV, was now accompanied - with Bonaparte's arrival - by an in-depth study of the country's fauna and flora thanks to the work of the most eminent naturalists, mineralogists, and entomologists of the day. The Description de l'Egypte shows all of this immense scientific undertaking through its engravings, which were done after drawings by members of the Academy of Science, including Etienne Geoffroy Saint-Hillaire, Alire Raffenau-Delile and Henri-Joseph Redouté. In the words of Geoffroy Saint-Hilaire, ""We have gathered the material for the greatest work that a nation could hope to undertake. In mourning the fate of so many brave soldiers who - after so many glorious exploits - fell in Egypt, we shall be able to console ourselves that such precious works came into being."" MODERN EGYPT The genius of the experts of the Institut d'Egypte is revealed in the plates of the section known as ""Modern Egypte"". Architecture, industry, social organization, conditions of health, irrigation, music, and crafts, are all presented with exceptional precision and powers of description. The spirit of Diderot and d'Alembert's Encyclopédie r, Didot, 1803, 5, Paris: Didot, 1803. Fine. Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille. - Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 38 vues ainsi décrites par l'auteur:Outre des manuscrits intéressants que m'a communiqués le citoyen Amelin, il a eu aussi la complaisance de me confier les détails de la dépouille d'une momie de femme, trouvée à Thebes, qu'il a développée lui-même avec soin ; opération dont il m'a transmis des particularités fort étranges, telles qu'un Priape ayant eu existence, embaumé à part, enveloppé de bandelettes, et superposé à la partie correspondante de la momie ; sur l'estomac de la même momie étoit une petite plaque carrée d'argent laminé , même grandeur que la gravure n° 34 ; c'est le seul morceau d'argent que l'on ait encore trouvé ; il atteste à la fois un instrument de mécanique d'une combinaison très avancée : cette plaque étoit percée aux quatre angles, et cousue sur les vêtements; le corps de la momie étoit couvert d'une tunique d'un tissu lâche, et composé d'un fil excessivement fin ; le fil à faire la dentelle n'est pas plus délié ; plus mince qu'un cheveu , il est retors, et composé de deux brins ; ce qui suppose, ou une adresse inouïe dans la filature à la main, ou des machines très perfectionnées ; autour des reins de cette momie étoit une ceinture, n° 29, composée de tube d'émail, semblable à ceux qui se font encore aujourd'hui, près de Venise, à la manufacture de Mourano ; ce tube, tressé en losange, avoit un petit grain rond de même matiere à son croisement ; une bande de même tissu, et qui descendoit par-devant, étoit terminée par huit gros grains de même matiere, formant huit glands, avec leur frange ; autour du cou étoient six joyaux de bois doré, n° 23 jusqu'à 28, dont la préparation est la même que la dorure actuelle, c'est-à-dire une impression blanche , couverte d'or battu au livret : particularité très remarquable relativement aux arts ; dans ce qui composoit les différentes enveloppes il y avoit des toiles d'especes absolument différentes ; outre le tissu lâche et simple, il y avoit un coutil dont les bords étoient terminés par une bordure précieusement faite ; une autre espece de toile ouvrée composée de deux brins très retors pour la trame comme pour la couverte, rayée à bandes de six pouces en six pouces par de gros brins , composés d'un faisceau de même fil, tel que cela se pratique encore dans l'Orient.On trouve presque toutes ces toiles déchirées ou raccommodées avec des reprises assez maladroitement faites ; ce qui indiqueroit que tout le vieux linge étoit employé à ensevelir les morts ; car on ne peut imaginer que la toile fût rare, à l'abus qu'on en faisoit pour les embaumements.Outre les curiosités ci-dessus, j'ai joint tous les scarabées que le citoyen Amelin à rapportés, qui contenoient quelques particularités ; sous celui n° 16 , est gravé un héros sur son char, dans l'acte de tirer une fleche sur des ennemis vaincus, tels qu'on en voit de sculptés en bas-relief sur les portiques de Thebes ; le n° 18 est un bœuf Apis avec des bandelettes ; autour de la gravure est un liseret semblable à celui que l'on trouve sur les pierres étrusques ; le n° 4 est un petit cube allongé et percé dans sa longueur, sur les quatre faces duquel sont représentées quatre divinités, plus précieusement travaillées que dans les autres pâtes, et ayant deux couleurs comme le nicolo ; ce qui prouve qu'ils étoient assez avancés dans cet art pour faire des choses agréables.L'empreinte n° 6 est une tête d'Isis, avec les oreilles et les cornes de vache, telle que celle qui est figurée aux chapiteaux du temple de Tintyra ; au lieu d'un scarabée c'est une grenouille qui fait le dessus: les n° 10, 12, sont l'image d'un fragment d'une bague, contenant une inscription : je l'ai fait répéter deux fois parce que c'est le seul joyau de cette espece que j'aie rencontré.Les n° 1, 7, sont deux têtes de béliers, telles qu'on les remarque au temple d'Esné, surmontées d'un disque de la lune ; la premiere est de la même pâte que les scarabées ; la seconde est en cornaline, et prouve qu'ils savoient aussi travailler les pierres dures, et avoient l'usage du touret.La figure n° 32 et 33 est de faïence, en grosse terre, recouverte d'un émail bleu ; elle représente un Priape en forme circonflexe, sur lequel est accroupi un petit enfant.Les N° 35, 36, et 37, sont d'autres Priapes en marbre, en terre, en bronze : sont-ils romains , ou égyptiens, ou grecs ? c'est ce qu'il est dificile de décider, n'ayant aucun de ces trois styles.Le n° 13 est un œil, composé d'émaux, bleu, blanc, et noir, posé sur champ, et lié à la maniere de certaines mosaïques trouvées à Pompéïa ; les couches subsistent dans toute l'épaisseur du diametre que l'on peut remarquer à cette petite figure, et les couleurs s'en trouvent répétées au revers. Il est bien dificile de savoir si cet œil à lui seul est une chose, ou si c'est le fragment d'une figure entiere ; mais ce seul petit morceau atteste un art à part qui ne peut appartenir qu'à une nation très avancée.Le n° 21 est un petit manuscrit, trouvé dans la main d'une momie, et lié, comme on peut le remarquer, avec un fil qui semble être fait de chanvre d'aloès ; ce manuscrit a trop souffert pour être développé et copié, j'ai pensé qu'il valoit mieux en conserver l'image, et en donner la forme.Le n° 31 est un vase, très lourd, très dur, et très compact ; il ressemble assez à du grès ; il avoit deux anses, dont on ne voit plus que la fracture ; il ne pouvoit être d'aucun usage, par la petitesse de son gouleau, qui n'est que d'une ligne de diametre, et par le peu de vide de son intérieur. J'ai pu remarquer en général, dans les ruines des villes égyptiennes, que la poterie y étoit extrêmement abondante, mais que la grande majorité étoit mal cuite et commune, comme celle d'à présent ; celle qui étoit plus fine étoit sans doute fort rare, et les fragments en ont disparu.Le n° 38 est la figure d'un poisson dans la forme d'un scarabée, en porcelaine, de la grandeur de l'original. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate "" La Junon "". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. [ENGLISH TRANSLATION FOLLOWS] Original, unshaved, full-page etching from the ""Imperial edition"" of the Description de l'Égypte, or 'Recueil des observations et recherches faites en Égypte pendant l'expédition française, publié par les ordres de Sa Majesté l'Empereur Napoléon le Grand [A Collection of the observations and research carried out in Egypt during the French expedition, published on the orders of his Majesty the Emperor Napoleon the Great]'. Produced between February 1802 and 1830 on the orders of Naopleon Bonaparte and published between 1809 and 1828, 1,000 copies were printed and distributed to institutions, on vergé paper with an 'Égypte ancienne et moderne' watermark, visible when held up to the light. Light marginal spotting not touching image, otherwise in very fresh, fine condition. An engraving from the Description de l'Egypte, one of the masterpieces of French printing and the birth of a new field: Egyptology. A gigantic survey of Egypt at the time of Bonaparte's conquests in 1798 and 1799, the work is divided into 13 volumes of engravings making up 892 plates, of which 72 colored, as well as presenting the splendors of the Egypt of the Pharaohs in 9 volumes. The other volumes discuss natural history and present a fascinating portrait of Coptic and Islamic Egypt as it was seen by Bonaparte's Eastern Armies. The 'Egyptian campaign', militarily a disaster, demonstrates, through the engravings of the Description d'Egypte, the scientific success it nonetheless became thanks to the 167 expert members of the Commission of the Sciences and Arts of the Institut d'Egypte [Egyptian Institute] who followed Napoleon's army. The Institut gathered together in Egypt the mathematician Monge, the chemist Berthollet, the naturalist Geoffroy Saint-Hilaire as well as numerous artists, engineers, architects and doctors. They were tasked with re-discovering modern and ancient Egypt and displaying its natural treasures as well as the know-how of its inhabitants. This edition, the so-called ""Imperial"" edition of the plates for the Description de l'Egypte was printed in four large formats, two of which were specially created for it and christened ""Moyen-Egypte"" and ""Grand-Egypte"". A special press was built to print it, the process extending over 20 years, from 1809 to 1829. The ""Imperial"" edition proved so popular that a second edition, this time in black and white and without the ""Egypte ancienne et moderne"" watermark - known as the ""Royal Edition"" - was published during the Restoration by the printing house of C.-L.-F. Panckoucke (Paris). The engravings of the Description d'Egypte owe a great deal to Baron Dominique-Vivant Denon, illustrator, diplomat, collector and later Director of the Musée Napoléon (the Louvre). His exploration of the South of Egypt gave Bonaparte the idea of sending the experts of the Institut there, thus creating a faithful and complete portrait of the area. This was the research gathered together from 1802 in the mammoth Description de L'Egypte. Denon embarked on this story of archeological exploration at the age of 51, reaching first Alexandria and then Cairo before exploring Upper Egypt. Along with the members of the Institut d'Egypte, the Natural History Museum's painter H.J. Redouté (brother of Pierre-Joseph Redouté, author of Roses), the mineralogist Dolomiue, and the draughtsman Joly, Denon then explored the Nile Delta and Lower Egypt. When, however, he joined the 21st Light Infantry Regiment as it marched across Upper Egypt in pursuit of the retreating Mameluks in November 1798, he found himself the only civilian. In the very midst of the battle itself, he reeled off sketches of the works of art that peppered his path right up to the threshold of the Sudan. He said that he had crossed ""a country that is, apart from its name, entirely unknown to Europeans, and therefore everything was worth describing"" (Voyages dans la Basse et la Haute Egypte pendant les campagnes de Bonaparte en 1798 et 1799, 1817). On his return to Cairo, the great general, spellbound by Denon's accounts and drawings ordered two commissions to be set up, led by the engineers Fourier and Costaz. They were tasked with the scientific study of the ancient remains in Upper Egypt; research that proved a significant contribution to the monumental Description d'Egypte, from which this plate is taken. ANCIENT EGYPT These engravings therefore represent a unique body of material that contributed to Jean-François Champollion's deciphering of hieroglyphics, and which mark the beginning of the line of Mariette, Maspero and Carter, who would reshape the face of Ancient Egypt. They also started a craze that gave birth to the phenomenon of Egyptomania and the Orientalism of Delacroix, Fromentin, Marilhat, Decamps and Théophile Gautier. Financiers, politicians, merchants and all kinds of treasure-hunters made their way to the banks of the Nile in search of riches, following this rediscovery of Egypt. The originators of Egyptology, these plates were to have a hugely influential afterlife. NATURAL HISTORY These engravings show the scientific genius of the French experts then working on the ground in Egypt, laying the foundations for its becoming a French colony. This colonizing project, which had been mooted since the reign of Louis XIV, was now accompanied - with Bonaparte's arrival - by an in-depth study of the country's fauna and flor, Didot, 1803, 5, Germany: Legat, 2006. Hardcover. Near Fine in Near Fine dust jacket. 776 pages. "The reader will find that this book thoroughly explores the history of the Persian Empire, replete with socioeconomic, archaeological, military, martial and photogrpraphic evidence. The details are distinguised with utmost care: the metallurgical properties of wootz, the distinct classification of the variety of Persian weapons, the measurements of swords of kings...." shipping will be extra for this large and heavy book, please inquire. forewords by Richard Dellar, John Cooksey Dr. Kaveh Farrokh, Peter Lyon & Doug Mullane. ; 10 5/8 x 12, Legat, 2006, 4<
Moshtagh Khorasani, Manouchehr:
Arms and Armor from Iran: The Bronze Age to the End of the Qajar Period - Erstausgabe2006, ISBN: 9783932942228
Gebundene Ausgabe
Legat-Verlag, Gebundene Ausgabe, Auflage: 1., 780 Seiten, Publiziert: 2006-08-25T00:00:01Z, Produktgruppe: Buch, 4.58 kg, Film, Kunst & Kultur, Kategorien, Bücher, Antiquitäten & Sammlerk… Mehr…
Legat-Verlag, Gebundene Ausgabe, Auflage: 1., 780 Seiten, Publiziert: 2006-08-25T00:00:01Z, Produktgruppe: Buch, 4.58 kg, Film, Kunst & Kultur, Kategorien, Bücher, Antiquitäten & Sammlerkataloge, Freizeit & Hobby, Freizeit, Haus & Garten, Militärgeschichte, Geschichte nach Themen, Politik & Geschichte, Fremdsprachige Bücher, Featured Categories, Englische Bücher, 7c9a6c79-19ea-4dea-90da-d7d47042d341_2301, 7c9a6c79-19ea-4dea-90da-d7d47042d341_0, Arborist Merchandising Root, acc906d0-2585-4921-a56f-3ff277850936_4901, acc906d0-2585-4921-a56f-3ff277850936_0, Special Features Stores, Legat-Verlag, 2006<
Arms and Armor from Iran - The Bronze Age to the End of the Qajar Period - gebunden oder broschiert
ISBN: 3932942221
[ED: Hardcover], [PU: Legat-Verlag], AT, leichte Gebrauchsspuren, privates Angebot, 305x270 mm, 780, [GW: 4800g], Banküberweisung, Offene Rechnung, Selbstabholung und Barzahlung, Klarna-S… Mehr…
[ED: Hardcover], [PU: Legat-Verlag], AT, leichte Gebrauchsspuren, privates Angebot, 305x270 mm, 780, [GW: 4800g], Banküberweisung, Offene Rechnung, Selbstabholung und Barzahlung, Klarna-Sofortüberweisung, Internationaler Versand, [CT: Geschichte/Politik / Geschichte allgemein]<
Arms and Armor from Iran: The Bronze Age to the End of the Qajar Period Moshtagh Khorasani, Manouchehr - gebrauchtes Buch
ISBN: 9783932942228
Rechnung mit MwSt, DE, [SC: 19.90], gebraucht; sehr gut, gewerbliches Angebot, Banküberweisung, PayPal, Selbstabholung und Barzahlung, Internationaler Versand
Arms and Armor from Iran: The Bronze Age to the End of the Qajar Period Moshtagh Khorasani, Manouchehr - gebrauchtes Buch
ISBN: 9783932942228
Rechnung mit MwSt, DE, [SC: 14.90], gebraucht; sehr gut, gewerbliches Angebot, Banküberweisung, PayPal, Selbstabholung und Barzahlung, Internationaler Versand
Es werden 140 Ergebnisse angezeigt. Vielleicht möchten Sie Ihre Suchkriterien verfeinern, Filter aktivieren oder die Sortierreihenfolge ändern.
Bibliographische Daten des bestpassenden Buches
Autor: | |
Titel: | |
ISBN-Nummer: |
Detailangaben zum Buch - Arms and Armor from Iran: The Bronze Age to the End of the Qajar Period
EAN (ISBN-13): 9783932942228
ISBN (ISBN-10): 3932942221
Gebundene Ausgabe
Erscheinungsjahr: 2006
Herausgeber: Legat-Verlag
Buch in der Datenbank seit 2007-05-25T00:55:28+02:00 (Berlin)
Detailseite zuletzt geändert am 2023-12-22T10:19:30+01:00 (Berlin)
ISBN/EAN: 3932942221
ISBN - alternative Schreibweisen:
3-932942-22-1, 978-3-932942-22-8
Alternative Schreibweisen und verwandte Suchbegriffe:
Autor des Buches: khorasani, end
Titel des Buches: period, the end the bronze age, arms and armour, arms and armor from iran, qajar, the end the third age
Daten vom Verlag:
Autor/in: Manouchehr Moshtagh Khorasani
Titel: Arms and Armor from Iran - The Bronze Age to the End of the Qajar Period
Verlag: Legat-Verlag
780 Seiten
Erscheinungsjahr: 2006-08-25
Gewicht: 4,800 kg
Sprache: Englisch
149,80 € (DE)
154,10 € (AT)
Available
BB; GB; Hardcover, Softcover / Kunst/Antiquitäten; Antiquitäten und Sammelobjekte; Entdecken; Persien; Schwert; Waffen; Rüstungen; Iran; Verstehen
Weitere, andere Bücher, die diesem Buch sehr ähnlich sein könnten:
Neuestes ähnliches Buch:
Arms and Armor from Iran. The Bronze Age tu the End of the Qajar Period. (Khorasani, Manouchehr Moshtagh.)
< zum Archiv...